Dialogue Chrétien et Musulman

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LE CONSOLATEUR

vendredi 16 février 2007, par Mehdi


Lisons en Jean (14:16) : "Et moi je prierai le Père et il vous enverra un autre Consolateur qui puisse demeurer près de vous pour toujours."
Nous ne connaissons pas exactement le mot d’origine qui en Araméen, correspond à "Consolateur", utilisé par Jésus. En d’autres Bibles, apparaissent les termes "défenseur", "secours", et dans les bibles grecques, le terme "Paraclet" dont il existe diverses explications :l’Esprit saint, le verbe, une personne, etc...
Le Saint Coran affirme dans la sourate (61:6), que Jésus a explicitement mentionné le nom "Ahmed" :
"Et [Rappelez-vous] quand Jésus le fils de Marie a dit :’Ô, enfants d’Israël ! Je suis l’Apôtre d’Allah, qui vous a été envoyé pour vous confirmer la Torah [qui est venue] avant moi, et pour vous annoncer la bonne nouvelle d’un Apôtre qui doit venir après moi, et qui aura pour nom "Ahmed" ’(c’est-à-dire l’autre nom du Prophète Mohamed [P.B.S.L.], et qui signifie littéralement "Celui qui, plus que d’autres, rend louanges à Allah)."
"Consolateur", "défenseur", "secours" ou "Paraclet" ? Quel que soit le terme à retenir, nous pouvons conclure que Jésus a laissé une oeuvre inachevée et que quelqu’un devait lui succéder afin de compléter cette mission.
Voyons si, à la lumière de la Bible, ce "Consolateur" ou "Paraclet" concorde exactement avec le caractère du Prophète Mohamed [P.B.S.L.] :
"Un autre Consolateur" : ceci implique que de nombreux consolateurs étaient déjà venus et qu’un autre devait venir.
"Qui puisse demeurer près de vous pour toujours" : étant donné qu’il était le Sceau de tous les prophètes, il nétait nullement besoin q’un autre vînt après lui. Cet enseignement durera pour toujours, et restera intact. En fait, le Saint Coran et tous les enseignements qu’il contient, sont demeurés inchangés depuis 1400 ans.
"Du monde il extirpera le péché" (Jean, 16:8) : tous les prophètes, même Abraham, Moïse, David et Salomon sanctionnèrent leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais n’agirent pas au niveau des nations du monde comme le fit Mohamed [P.B.S.L.]. Non seulement, en l’espace de 23 ans, il extirpa l’idôlatrie qui avait cours en Arabie, mais il envoya aussi des émissaires à Héraclius, aux souverains des empires de Perse et de Rome, au Négus, Empereur d’Ethiopie, et à Muqauqis, gouverneur d’Egypte. Il réprimanda les Chrétiens parce qu’ils mirent en cause l’Unicité de Dieu en élaborant le dogme de la Trinité, et parce qu’ils élevèrent Jésus au rang de Fils de Dieu et Dieu lui-même. Ce fut lui qui condamna les Juifs et les Chrétiens pour avoir falsifié leurs écritures. Il mit en évidence le droit d’aînesse d’Ismaël [P.B.S.L.], et lava les prophètes de toutes accusation d’adultère, d’inceste, de viol et d’idolatrie.
"Le prince de ce monde est jugé" (Jean, 16:11) : il s’agit de Satan comme il est spécifié en Jean (12:31) d’une part, et en (14:30) d’autre part. C’est ainsi que le Prophète Mohamed [PBSL] est venu châtier le [prince de ce monde] conformément au jugement [annoncé dans l’évangile de Jean].
"l’Esprit de Vérité" (Jean, 16:13) : depuis son enfance, le Prophète Mohamed [PBSL] était appelé "Al-Amin", c’est-à-dire le probe, le véridique et "en toute chose il vous guidera dans la vérité [...]" (Jean, 16:13).
"Car ses paroles ne viendront pas de lui-même, mais il annoncera tout ce qu’il aura entendu." (Jean, 16:13). Le Saint Coran est la parole de Dieu. Pas un seul mot du Prophète Mohamed [P.B.S.L.] ou de ses compagnons n’y fut inclu. L’ange Gabriel en délivrait la lecture au Prophète qui le mémorisait, alors que ses scribes en faisaient immédiatement la transcription. Les dires et enseignements du Prophète lui-même furent rapportés dans les Ahadith (pluriel du mot "Hadith" ou tradition prophétique). Comparons avec ce qui est dit en Deutéronome (18:18) : "[...] et [Je] mettrai Mes paroles dans sa bouche ; et ils leur annoncera tout ce que Je lui commanderai." Ce passage correspond au Coran, (53:2 à 4) : "Votre compagnon [Mohamed] n’est ni égaré ni mal dirigé. Et ce qu’il dit n’émane pas de son propre désir. Il s’agit de l’inspiration qui lui est insufflée."
"et il vous montrera les choses à venir" (Jean, 16:13). Toutes les prophéties du Prophète Mohamed [P.B.S.L.] ont été accomplies.
"Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à Moi et vous l’annoncera." (Jean, 16:14). Le Saint Coran et les paroles du Prophète Mohamed [P.B.S.L.] dénotent un plus grand respect à l’égard de Jésus [P.B.S.L.] que la Bible et les Chrétiens ne le font eux mêmes. Et voila bien ce que les paragraphes ci-dessous mettent en évidence :
Croire en la mort de Jésus sur la croix jette le discrédit sur sa mission prophétique conformément au Deutéronome (13:5) : "Et ce prophète, ou ce rêveur de rêves, oui, certes, il sera mis a mort [...]".Cette allégation formulée par les Chrétiens, équivaut à la flétrissure de la malédiction (qu’Allah nous en préserve !) suivant Deutéronome (21:22-23) : "[...] car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu [...]".
Mathieu (27:46) : "[...] mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" Selon toute probabilité, ce cri ne fut-il pas proféré par quelqu’un d’autre que Jésus ? Quiconque, quand bien même ne fût-il pas prophète, sourirait dans son agonie sachant que son trépas lui vaudrait d’être couronné des palmes du martyre. Accuser Jésus [P.B.S.L.] d’un tel manque de foi en Allah, n’est-ce pas le charger d’une insulte ?
Nous, Musulmans, ne pouvons pas croire que Jésus ait taxé les Gentils de "chiens" et de "pourceaux" et se soit adressé à sa mère en l’interpellant comme suit : "Jésus lui [à Marie] dit : ’Femme, qu’ai-je à faire avec toi ?’." Le Saint Coran affirme au contraire dans la sourate (19:32) : "Et obéissant à ma mère [c’est-à-dire Marie], et [ Allah ] ne m’a pas créé violent et arrogant."


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